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Le bardo naturel de cette vie - 5/19

Nous devons penser que nous allons écouter cet enseignement afin que tous les êtres dont le nombre est aussi vaste que vaste est l’espace, puissent atteindre l’état de Bouddha.

Notre livret de prières débute par la prière à la lignée qui commence par le corps de vérité faisant référence d’une manière ininterrompue, à tous les Maîtres de la lignée. Cette prière à la lignée est la prière spécifique des Maîtres du Dzogchen, cela est dans la première partie à la première page. La deuxième page fait référence à la lignée du Dzogchen, Peu Yul wa, c’est une autre lignée spécifique au Dzogchen.

Ensuite, vient la prière que nous appelons la prière en sept branches. HUNG ORGYEN YUL GUI NOUB DJANG TSAM est la Prière en Sept Vers à Gourou Rinpoché, c’est à ce moment précis que Gourou Rinpoché vient à nous. Nous n’avons pas la possibilité de le voir mais il vient et il est véritablement présent. Gourou Rinpoché lui-même a dit qu’à l’instant où nous récitons cette prière, il arrive, il est véritablement là. Même si, aujourd’hui, nous n’avons pas la possibilité de le voir, peut-être qu’un jour nous aurons cette possibilité. Cette prière recèle une très grande bénédiction.

Tout d’abord, nous nous prosternons, nous rendons hommage, nous faisons toutes sortes d’offrandes. Ensuite, nous confessons nos fautes. Il est dit que si nous effectuons la pratique de cette prière en sept branches, au moins une fois par jour, les mérites sont incommensurables. Tout à la fin de cette prière, nous la dédions en disant : « Puisse la moindre petite vertu, c’est-à-dire même la plus infime vertu, être dédiée à l’ensemble de tous les êtres sans exception afin qu’ils puissent obtenir l’état parfait de Bouddha ».

Vient ensuite la prière du mandala commençant avec un mantra en sanskrit : OM BENZA BHUMI AH HUNG qui se poursuit avec SHI YONG SU DAG PA WANG SHEN SER GYI SA SHI. A ce moment-là, nous devons penser que la base même de notre terre se transforme en une base d’or et nous allons donc offrir l’ensemble de cette terre à Bouddha. A l’intérieur de ce mandala, nous allons offrir, des fleurs, de la lumière, des chevaux, des éléphants, nous allons offrir toutes sortes d’offrandes incommensurables et inconcevables par notre esprit. A la fin de la prière, nous disons que nous offrons tout ce qu’il y a de plus excellent que ce soit dans le monde humain, dans le monde des dieux, nous offrons l’ensemble de ces richesses au Bouddha ainsi qu’au Lama.

Cela va être dit par TZOG DANG SHE PA NAM LA et à la fin, nous disons à l’ensemble des bouddhas, à l’assemblée de tous que nous leur faisons toutes ces offrandes.
Nous continuons cette prière avec cette accumulation de mérites. Nous en avons besoin pour que notre esprit puisse apparaître d’une manière naturelle et que nous puissions reconnaître la nature même de notre esprit pour ensuite faire le bien de l’ensemble de tous les êtres. Puis, au dernier vers, il est dit que nous allons aussi recevoir la bénédiction de tous les Lamas. Il n’est pas suffisant d’accumuler du mérite, il est aussi nécessaire d’avoir leurs bénédictions. Nous devons effectuer cette longue prière du Mandala, nous devons l’effectuer à chaque début d’enseignement que nous allons écouter. C’est-à-dire que nous offrons le Mandala au Lama qui va donner l’enseignement, dans le sens où nous devons lui faire toutes ces offrandes avant l’enseignement pour recevoir toute sa bénédiction.

Si avec le temps vous connaissez ce petit livre et ces prières, vous pourrez réciter ces prières devant chaque Lama dans la mesure où ce sont des prières qui se font avant tout style d’enseignement.

Ensuite, la page suivante qui commence par : SA SHI PEU KYI DJOUK SHING ME TOK TRAM est à nouveau une offrande du Mandala, mais l’offrande du mandala court.

Nous terminons par une petite prière où nous disons au premier vers : SEM CHEN NAM KYI SAM PA DANG qui veut dire la pensée de tous les êtres ; LO YI JE DRAK DJI TA OUAR, c’est-à-dire selon l’état d’esprit et la capacité intellectuelle de chaque être, T’CHE T’CHOUNG T’UNG MONG TEK PA YI, puissent les enseignements du Petit et du Grand Véhicule être tournés vers l’ensemble de tous les êtres.

Voici, d’une manière résumée, l’explication de ces prières que nous effectuons à chaque fois. Dans le futur, nous pourrons reprendre mot par mot pour en connaître le sens d’une manière un peu plus extensive ; mais il faut un petit plus de temps pour cela. Nous allons réciter ensemble…

…La petite prière que je viens de réciter fait référence à l’enseignement au temps du Bouddha. En ce temps-là, il y avait les dieux, les nagas, les hommes qui venaient tous et qui avaient la possibilité de comprendre l’enseignement du bouddha. Car le bouddha avait la possibilité de parler en une langue et tous les êtres comprenaient cette langue. En fait, actuellement, nous ne comprenons pas la langue des dieux ni la langue des nagas, mais malgré tout dans cette prière, nous demandons qu’ils viennent au cas où ils pourraient écouter l’enseignement du Dharma.

La parole du Bouddha recèle une immense bénédiction. Quand la parole du Bouddha est prononcée, si nous sommes prêts, ces paroles ne heurtent pas notre ouïe et nous entendons d’une manière très douce ces paroles. Si nous sommes très loin de la parole du Bouddha, nous avons la possibilité aussi de l’entendre malgré la distance. De même, il est dit qu’au temps du Bouddha, si nous avions la possibilité de changer de pays nous aurions pu réaliser que la parole du bouddha était comprise par l’ensemble de tous les êtres ainsi que des dieux et des nagas qui n’étaient pas des personnes humaines. Cela illustre le fait que les paroles du Bouddha sont incommensurablement douces, merveilleuses et harmonieuses à l’écoute et compréhensibles par tous.

Il est dit que la parole du Bouddha recèle soixante qualités. Dans ces soixante qualités, il y a la douceur, l’harmonie, la clarté du son, la compréhension dans la mesure où ces paroles sont parfaitement claires et audibles. Nous disons même que quelqu’un ayant une intelligence limitée aurait malgré tout la possibilité de comprendre le sens profond de la parole du Dharma. A travers la qualité de la parole du Bouddha, et il n’y a pas besoin de traducteur.

Comme nous l’avons vu dans les enseignements précédents, nous sommes dans le Bardo de cette vie.

Nous avons vu aussi que notre esprit était semblable à un cheval sauvage, qu’il nous faut du temps pour l’apprivoiser afin qu’il puisse nous apporter une aide. Il en est de même pour notre esprit, nous avons besoin aussi de l’apprivoiser si nous souhaitons acquérir une stabilité dans notre esprit, nous ne pouvons pas l’obtenir immédiatement. Si nous désirons nous mettre en méditation et que cet esprit soit immédiatement stable, cela n’est pas possible. C’est petit à petit, à travers la méditation que nous pourrons acquérir une certaine équanimité dans notre esprit, c’est-à-dire ne pas être toujours dans le bonheur et dans le mal-être, osciller de l’un à l’autre mais acquérir la stabilité de l’esprit.

Un des moyens pour acquérir cette stabilité, est la pratique de Chiné. Il y a deux aspects dans ce Chiné, c’est-à-dire deux autres moyens.

Tout d’abord, il est nécessaire de développer l’esprit d’Éveil dans notre esprit car si nous ne le développons pas, notre esprit restera petit et étriqué. Il faut d’abord penser à l’ensemble de tous les êtres qui est aussi vaste que vaste est l’espace et que nous allons effectuer cette pratique pour ensuite les établir tous en l’état de Bouddha.
Nous allons trouver dans le Grand Véhicule , la pratique du Gourou yoga. Cette pratique fait référence à notre Lama racine. Comme nous l’avons vu, le Lama doit être doté de différentes qualités. C’est à travers ces qualités de compassion et de grande expérience de la pratique et de la méditation qu’il a pu effectuer qu’il va pouvoir transmettre les enseignements et nous guider sur le chemin. C’est une pratique très importante. Le Lama peut, à ce moment-là, prendre l’aspect de Gourou Rinpoché. Quoiqu’il en soit, il est nécessaire de bien adopter laPosture en Sept Points de Vairocana. Ensuite, dans la pratique de Chiné, nous prenons n’importe quel objet, un morceau de bois ou n’importe quoi d’autre, nous le mettons devant nous et cela va nous servir de support. Ensuite, notre vue va se porter sur cet objet sans aucune saisie particulière. Nous devons concentrer notre esprit en un seul point sur cet objet.

Il faut que l’esprit soit concentré et ne soit pas dans la distraction. Durant cette méditation, quand notre vision se focalise sur cet objet, nous ne devons pas cligner des yeux.

En ce qui concerne l’esprit, nous devons donc rester l’esprit sur cet objet et dans la reconnaissance de ce que nous sommes en train d’effectuer.

Nous devons demeurer concentrés, l’esprit tranquille sur ce support, sur cet objet. Il ne faut pas que notre esprit ait une attention trop forte, il ne faut pas non plus que notre esprit parte à gauche et à droite, il faut rester malgré tout concentrés sur l’objet.

Etant débutants, le temps de méditation sera court car si nous faisons des temps trop longs, il n’y aura pas la possibilité pour notre esprit de rester de cette manière. Voici un des moyens de Chiné, il est nécessaire de méditer ainsi. Si nous méditons vraiment beaucoup avec cette pratique, il peut naître du bien-être dans notre corps et dans notre esprit. Une grande félicité pourra apparaître dans notre esprit à travers cette pratique de Chiné.

Parce que dans notre corps, il y a les quatre éléments et à travers cette pratique de Chiné, ces quatre éléments vont s’équilibrer complètement. C’est à ce moment-là qu’apparaîtra beaucoup de félicité et de bien-être dans notre corps. En fait, quand trop de pensées apparaissent dans notre esprit, il ne peut pas y avoir équanimité entre ces quatre éléments. Cette pratique de Chiné nous permet d’y parvenir. Cela est vrai que nous soyons jeunes ou plus âgés, que nous ayons cinquante ans ou que nous ayons vingt ans. Des personnes d’un certain âge vont dépenser beaucoup d’argent pour aller à l’hôpital, pour pouvoir se faire soigner au niveau de leur corps. En fait, ils n’ont pas besoin de dépenser tout cet argent, il leur suffit juste de pratiquer Chiné et après, de plus en plus, le bien-être va apparaître dans leur corps. Ceci est le meilleur moyen pour obtenir le bonheur dans le corps. C’est aussi à travers cette pratique de Chiné que nous pouvons finalement obtenir Lhakthong la vision pénétrante. Donc, nous pourrons finalement obtenir l’état de Bouddha. Mais tout d’abord, il va nous falloir pratiquer de nombreuses années car pour l’instant, nous n’avons pas la compréhension de ce qu’est Chiné, la pacification mentale. Nous devons donc pratiquer pour obtenir Lhakthong.
Quand nous disons Chiné, pacification mentale, calme mental, cela signifie calmer complètement et entièrement l’ensemble de toutes nos pensées, c’est cela le calme mental. Si nous avons la bonne Posture en Sept Points de Vairocana, il est dit que cette paix de l’esprit va apparaître spontanément, c’est à travers cette posture et ce Chiné que cette paix de l’esprit va apparaître.

Il y a encore une petite chose à rajouter dans cette pratique de Chiné, quand nous avons le support, l’objet devant nous, nous devons avoir ce que nous appelons la vigilance, une vigilance détendue, une détente dans cette vigilance. Il ne faut pas saisir ce support mais être vigilant avec détente. Si nous réussissons à obtenir cette vigilance détendue, nous devons demeurer dans cette détente. Si nous avons la possibilité de faire ainsi, alors nous obtenons un bon Chiné, une bonne méditation.
Il y a encore une petite chose à ajouter pour les personnes débutantes. À certains moments, nous allons immédiatement oublier cette détente car quelque chose va se passer. Quand nous n’avons plus cette détente, il faut à nouveau remettre notre esprit sur ce support et retrouver cette détente.

Maintenant nous allons méditer un peu Chiné, pratiquer le calme mental…

Il est vraiment important pour les débutants d’être détendus et de rester détendus au niveau du corps, sinon la pratique de Chiné ne peut pas venir d’elle-même. Il en est de même pour notre esprit, nous ne devons pas tendre notre esprit, ni saisir notre esprit. C’est à travers la détente que la pratique de Chiné va pouvoir s’élever naturellement.
Quelqu’un pourrait méditer Chiné pendant une heure en ayant l’impression d’avoir médité juste quelques minutes tellement il serait dans un grand bien-être. Mais pour les débutants, il est tout à fait possible que nous ayons mal aux jambes, cela ne sert à rien de rester ainsi, levez-vous quelques instants, marchez un instant puis reprenez votre méditation Chiné. Parce qu’en fait si vous avez mal aux jambes et que vous vous dites : « J’ai mal aux jambes, j’ai mal aux jambes ! », à ce moment-là où est la pratique de Chiné ? En fait, à ce moment là il n’y a pas de paix dans votre esprit, vous avez toutes sortes de pensées, cela n’est pas Chiné.

D’une manière générale quand nous parlons de méditation, dans la méditation, il doit y avoir de la paix, une certaine pacification, il doit y avoir une clarté. Les sessions doivent être courtes mais elles doivent être répétées et nombreuses.

Si nous faisons des temps très courts de méditation, les pensées n’ont pas le temps de s’installer, c’est-à-dire que nous pouvons avoir un flot de pensées, mais ces pensées ne sont pas très fortes, elles ne prennent pas une grande ampleur. Alors que si nous méditons un temps plus long et que nous ne sommes pas bien, ces pensées de mal-être vont venir et vont avoir le temps de s’accroître, de se développer et de devenir très fortes. Tandis que si nous faisons des temps très courts, ce processus ne va pas avoir le temps de se mettre en place. C’est pour cela, qu’il faut faire des méditations de courte durée.

Ensuite, il y a le nombre. C’est à travers ces méditations répétées, que petit à petit, notre esprit va pouvoir s’entraîner et que nos pensées vont s’amoindrir. Car si nous faisons un temps très long dans une même méditation, au bout du compte, nos pensées seront tellement fortes que nous aurons l’impression de méditer mais nous ne méditerons pas du tout. Nous aurons l’impression de travailler et nous ne travaillerons pas du tout. Cela ne nous sera d’aucune aide. C’est pour cela qu’il est important de faire un très grand nombre de petites sessions et c’est à travers ces méditations répétées que nous allons pouvoir faire cette pratique de Chiné d’une manière correcte.

Si nous faisons ainsi, il y aura vraiment un bénéfice dans la pratique de Chiné. Ainsi nous pourrons réunir l’ensemble de toutes les bonnes conditions pour que la pratique de Chiné devienne bonne. Si au départ, nous nous asseyons une heure ou deux heures en se disant que nous serons ensuite paisibles, cela ne va pas aller car, très rapidement, des pensées de plus en plus nombreuses vont survenir. Il n’y aura aucune pacification.
C’est grâce à cela que nous allons avoir la reconnaissance de nos pensées. Si nous ne reconnaissons pas nos pensées, il n’y a aucun moyen de savoir si notre esprit est paisible ou non. C’est à travers cette pratique de Chiné que nous allons reconnaître nos pensées. En fait, nous n’avons pas la compréhension de la nature même de nos pensées. Si nous posons la question à quelqu’un : « Tes pensées, où sont-elles ? » Elle va dire : « Mes pensées sont dans ma tête ».

Cela montre que nous n’avons pas la reconnaissance de la nature même de ces pensées, donc nous allons pouvoir nous dire si nous continuons : « Ton esprit, où est-il ? ». À ce moment-là, il y a un esprit qui va se trouver dans la tête et un esprit qui va se trouver dans le cœur. En fait, si nous pensons ainsi, c’est que nous ne reconnaissons ni la nature de notre corps, ni la nature même de notre esprit. Traditionnellement, chez les Tibétains, il y a les tsa, loung, tiglés, c’est-à-dire les canaux, les souffles et les tiglés. Si nous avons une compréhension véritable de ces trois, alors nous avons une compréhension véritable de l’origine même de l’ensemble de nos pensées.

Tout d’abord, il est nécessaire de passer par le corps et d’avoir la compréhension de notre corps, puis de nos canaux qui se trouvent à l’intérieur de notre corps. En fait, si nous faisons ainsi, quand nous en arriverons aux tiglés, nous n’aurons plus la nécessité de nous demander quelle est l’origine de ces tiglés, où demeurent ces tiglés à l’intérieur de notre corps ? À partir de ce moment, même si nous parlons du Dzogchen, nous n’aurons même plus besoin d’avoir l’introduction à ce Dzogchen, cela deviendra facile et spontané.

Quand nous parlons du Dzogchen, de la Grande Perfection, le mot tibétain comporte deux racines, il y a Dzog et Chen qui veut dire « parachevé ». Donc, en fait, l’ensemble est complètement parachevé, mais il est d’abord nécessaire de passer par le corps et d’en avoir la compréhension. Jusqu’à présent, d’une manière ordinaire, nous saisissons tellement notre corps, nous disons « notre corps est bien, notre corps est ainsi », nous avons une telle saisie de ce corps et de ce moi qu’il est nécessaire d’avoir une grande clarté et de connaître ce qu’est sa nature même.

Dans notre corps, il y a des canaux. Certains sont matériels, d’autres sont non matériels. Quand nous allons dire « canaux matériels », cela va être les veines dans lesquelles le sang va circuler. Nous parlons alors des « canaux matériels ». Les « canaux immatériels » sont les canaux qui ne se voient pas. C’est pour cela que, parfois, certains médecins ne reconnaissent pas certaines maladies car cela ne se passe pas à un niveau physique matériel et concret.

A l’intérieur de ces canaux, il y a les souffles. Chaque jour est différent, il n’y a pas une permanence, cela change. Peut-être qu’un jour ces souffles vont aller dans le canal de droite par notre narine droite. Durant ce jour-là, nous aurons un bien-être, du bonheur dans notre esprit. Puis, le lendemain, ces mêmes souffles vont aller dans d’autres canaux. Par exemple, dans le canal gauche par notre narine gauche et peut-être qu’alors, nous allons ressentir du mal-être dans notre corps et dans notre esprit. En fait, tout cela, parce que nous n’avons pas la reconnaissance de ces canaux et de ces souffles.

Il y a des moyens tout simples, si nous nous disons : « En bouchant cette narine quelques minutes, je respire en faisant entrer le souffle dans l’autre narine, ainsi je me sentirai mieux. » Cela, c’est le moyen.

Ce soir, nous n’avons pas le temps de voir les canaux par rapport à notre corps et donc de rentrer dans les détails. Je vais partir maintenant en Suisse, mais à mon retour, je vous parlerai clairement des canaux, des souffles et ainsi vous saurez.

Je pensais depuis un moment pouvoir vous donner cela, mais c’était difficile car il n’y avait pas de traducteur suffisamment clair pour le dire. Car en chinois, il y a des mots que moi je n’avais pas. Je pouvais les dire en tibétain mais les traducteurs chinois ne connaissaient pas le Dharma et ne pouvaient pas connaître ces mots spécifiques. Maintenant, il y a les moyens qui sont réunis, il y a le chemin donc, c’est quelque chose qui peut se faire.

Nous allons réciter le mantra de Cent Syllabes qui se trouve à la fin de ce texte.